Profitant d’une éclaircie, après la tempête, nous (Jeanne, Muriel, Julie et Noelle) sortons explorer quelques plantes.
Nous nous arrêtons longuement devant le bouquet de houx adossés à l’abside du temple. Nous remarquons leur taille imposante et la forme des feuilles. Noelle rappelle que si les feuilles sont épineuses en bas et bien arrondies en haut des arbres, c’est une stratégie de l’arbrisseau pour se défendre des animaux.
Le houx est dioïque : chaque arbre est soit mâle, soit femelle. Les houx qui portent les fruits (les boules rouges) sont femelles. Dioïque veut dire : qui a 2 maisons par opposition à monoïque, une seule maison exemple : le châtaignier
Puis au bord du chemin, nous observons des plantes visiblement bien installées et en nombre.
– Leurs feuilles sont opposées et décussées
– La tige est à section carrée
– Il y a 4 graines (tétrakène) au fond de la corolle de la fleur desséchée. Nous l’avons vérifié par la suite. Il s’agit donc d’une plante de la famille des lamiacées (autrefois labiées)
Les fleurs séchées sont au sommet de la plante
Nous ne pouvons pas l’identifier avec certitude, car pour ce faire, il nous faudrait la fleur fraiche…
Plus loin, Julie remarque que les jeunes pousses de doucettes et aussi de raiponces sont sorties…chouette, on va pouvoir faire des salades bientôt !
Noelle précise que la raiponce, répountchou en patois et Campanula rapunculus en latin, fait partie de la famille des Campanulacées (Campanulaceae). Les feuilles sont très polymorphes mais on la reconnaît bien à ses feuilles crénelées.
Notre attention se pose sur des mousses, si douces, si belles….
Noelle nous fait observer 2 sortes de mousse : des mousses au sens strict
et des mousses qui sont des hépatiques.
Les mousses n’ont ni racines ni système vasculaire. Elles se nourrissent, grâce à l’eau qu’elles stockent entre leurs feuilles. Les éléments nutritifs passent directement de l’extérieur vers l’intérieur à travers la paroi des feuilles. (phénomène d’imbibition)
Sur le talus, on identifie bien une armoise
Son odeur assez forte, poivrée qui pourrait bien s’associer au chocolat. Elle est utilisée en phytothérapie, comme régulateur cyclique et pour activer la digestion, entre autre…
Nous goûtons les feuilles acides d’oxalis, trilobées, qui se distingue du trèfle par ses feuilles échancrées qui s’ouvrent et se ferment comme les ailes d’un papillon, matin et soir.
Utilisées en cuisine de plantes sauvages (sauce au yaourt à l’oxalis ou dans des salades), il ne faut tout de même pas en abuser car cette plante très riche en oxalates est déconseillée aux rhumatisants…
Pour finir, on discute du lierre, de sa présence bénéfique dans tous les cas ou non ? C’est un garde-manger pour les oiseaux, pour les abeilles, mais on n’aime pas le voir enserrer jusqu’à l’asphyxie des arbres fruitiers ou autre. Dans ce cas, on l’arrache. Noelle nous dit qu’il peut avoir un rôle bénéfique sur l’arbre…Ça se discute!
https://www.zoom-nature.fr/lierre-arbres-une-interaction-polemique/
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