








Le Pétamobile à St Frézal
Dans l’idée : J’évite de jeter et d’acheter du neuf pour remplacer et donc de faire moins de déchets.
Nos déchèteries débordent d’objets qui fonctionnent!
Il est proposé par l’association le Pétassou de Ste-Croix –Vallée-Française qui nous présente son Pétamobile.
Le principe de cet atelier est d’aider des personnes à réparer elles-mêmes un objet abîmé, cassé ou en panne qu’elles auront apporté : elles deviennent donc « réparacteur ».
« Il faut démystifier la complexité de réparer du matériel électrique et autre. On ne peut pas imaginer tout ce que l’on récupère et que l’on répare! »
Avec le partage des connaissances et des outils, nous osons !
80 % des objets sont réparés lors de ces ateliers dont 60% facilement réparables, 20 % plus compliquée et 20 % pas réparés souvent parce que la pièce à changer couterait trop cher ou qu’il est trop bourré d’électronique.
Depuis le 1er octobre 2021, le « PétaMobile » est un camion atelier équipé d’un maximum d’outils qui permet la grande capacité d’autonomie indispensable à la réalisation des interventions dans les lieux de vie reculés. Il est un lieu de rencontres et d’échanges, primordial dans nos vallées.
Un emploi de 30 heures par semaine a pu être créé pour ce projet et c’est Jean-Marc qui vient chaque premier mercredi du mois animer cet atelier de 9 h 30 à 12 h 30 chez nous, à REGAIN.
On aimerait bien que des personnes compétentes ou non se proposent pour animer, c’est-à -dire viennent aider les personnes qui viennent pour réparer, comme c’est le cas à Ste Croix où une dizaine de personnes participent occasionnellement!!
Vous pouvez aussi venir avec vos enfants qui apprendront à réparer leur vélo, leurs joués cassés…
Si vous avez besoin de produits de la recyclerie, vous pouvez commander au Pétassou des meubles, de l’électroménager, des outils à prix libre par l’intermédiaire de la Pétamobile (Jean-Marc) au 06 38 05 11 99
Robots, grille pain, plaque chauffante, chargeur, onduleur, lave vaisselle, perceuse, PC portable, imprimante, machine à laver, visseuse, scie sauteuse, aspirateur, autocuiseur, vélo, ventilateur, lecteur CD, ampli, balance électronique, radiateur, machine à, café et tant d’autres choses peuvent être réparées…
Juan est chargé de mission Natura 2000 SHVC sur le site des Hauts Gardons.
Au programme : lecture de paysage, identification de quelques arbres à distance, de quelques arbustes aussi. Les belles couleurs d’automne sont d’une aide précieuse.
Un temps de détermination d’un arbre en bord de ruisseau avec ses bourgeons.
Il s’agit du saule Marceau
Nous nous sommes arrêtés au-dessus de St Maurice sur le P.R qui rejoint l’Aubaret et nous avons longuement observés cette lande primaire, rocailleuse
la forêt ne peut pas s’installer sur la lande primaire car le sol est trop pauvre.
Nous observons longuement le genêt purgatif, petit, touffu, vert glauque et les graminées appréciées des chevaux : Fétuque d’Auvergne et Agrostis.
Noelle voudrait (en vain) que l’on devine le plantain holosté…minuscule, qui pousse en petites touffes, à la feuille carénée. Pas de quoi faire faire un pesto!
On observe le paysage en face et on remarque les arbres en fond de vallée en bord du Luech : frênes et aulnes, cortège végétal caractéristique des ripisylves, parsemés de bouleaux lumineux; des zones rayées de sentiers d’animaux, des zones vert clair pâturées.
Sur notre droite, une lande secondaire habitée par des genêts à balai, vert franc et grands et de fougères aigle, témoins de sols profonds et défrichés
Nous profitons du passage en Cévennes d’une jeune artiste peintre très compétente pour proposer à nos artistes en herbe un stage de 4 jours dans notre salle. Vous pouvez voir son site : maria-delacour.com
Maria, par des jeux d’expression individuels et collectifs, notamment autour du portrait, aide chacun à trouver sa forme d’expression et à « libérer le trait ».
Les enfants produiront des toiles qui seront exposées le samedi dans le Temple. Tout le monde pourra venir les admirer!!
A l’arrivée, Julie et Maxime nous accueillent avec des boissons et des produits originaux du jardin, évidemment!
Maxime nous présente le jardin qu’il organise avec Julie depuis leur installation en 2018.
L’espace est organisé en fonction des moutons : des enclos tournants qui permettent à la fois le pâturage et la protection du jardin et des prédateurs.
Le poulailler s’ouvre sur différents espaces.
Une plantation d’arbres francs de variété ancienne sont récupérés, replantés dans des endroits propices, pour l’ombre entre autre.
Des vignes de variété ancienne sont revalorisées en treille. Les ruches sont disposés au pied d’un mur de bancels. Tout près de là, des petits fruits dont des cassissiers, framboisiers…
En montant on arrive au potager avec une production de légumes variés en petits carrés.
Une petite serre permet de semer les plants avant le repiquage au potager.
On quitte le potager pour aller visiter la châtaigneraie accessible au-dessus de la maison. Cette châtaigneraie rénovée par le passé, comme Jean-François en témoigne, permet aujourd’hui une récolte abondante.
C’était dimanche 5 juillet et la fête avait été si bien préparée que le soleil a fini par déloger la pluie! les Lézards Locaux étaient là et même d’autres venus de plus loin.
On a retrouvé cette ambiance de gaieté, de simplicité, d’humour du bon vieux temps. Beaucoup de jeux d’adresse et autre pour les enfants et pour ceux qui ont su le rester, grandes tablées sous un abri de fortune efficace, mets à déguster, groseilles et casseilles et autre délices proposés par chacun, belle musique juste comme il faut, discussions, rires, déconnantes pour le plaisir de tous.
Jacques a pu faire un atelier « chorale » en apprenant Aye Kerunene (le chant de la terre) avec succès puisque nous avons conquis de nouveaux choristes!
Une jeune potière, Lucile, s’est installée à L’Ayrolles, hameau de St Frézal-de-Ventalon. Nous l’avons contactée pour savoir si elle serait prête à accueillir des enfants pour les initier à la poterie.
C’est décidé! les enfants viendront dès le mercredi 15 septembre dans son bel atelier « Fleur de carotte » à L’Ayrolle pour être en contact et s’amuser avec la terre, façonner, créer etc… pendant une heure et demi.
Pour y participer, il faudra s’inscrire dès la fin août et envoyer la fiche d’inscription à l’atelier ( 40 € pour le trimestre) avec la fiche d’adhésion (8 €) et le chèque de 48 € à Gérard Mermet Le Tour 48160 LE COLLET de dèze
Attention, il n’y a que 6 places. Faites savoir par courriel si vous êtes sur la liste regainfoyerrural@gmail.com
Pour plus d’informations ou des questions particulières, vous pouvez appeler Lucile au
06 34 98 70 28.
Descriptif du déroulement des ateliers
L’atelier poterie a pour vocation d’une part de permettre aux enfants de passer un bon moment, de découvrir peut-être quelque chose de nouveau, de leur permettre d’exprimer leur imaginaire en trois dimensions et de voir l’évolution d’une création en plusieurs étapes, d’autre part de développer leur habileté manuelle et leur patience au biais d’un matériau aussi malléable et riche de possibilités qu’exigeant, l’argile, et d’un sens souvent négligé, le toucher.Diverses techniques traditionnelles de poterie seront abordées (travail à la plaque, colombin, décor aux engobes…) tout en laissant une place à l’expression libre. Une sélection des pièces réalisées par l’enfant sera cuite à la fin de chaque trimestre, qu’il pourra ramener chez lui.
Noelle a décidé de nous emmener au bord de la Cèze, près d’un hameau où restent les traces du passé minier. Les plantes bio indicatrices témoignent d’un sol chargé de métaux lourds.
Pour exemple, la présence de l’ armoise (Artemisia verlotiorum) en bord de Cèze indique un sol chargé en Al+++ et en métaux lourds. A l’instar d’Artemisia vulgaris, elle a des vertus médicinales mais en raison de ses lieux d’implantation qui suppose une forte contamination du sol on lui préfèrera Artemisia vulgaris.
On s’arrête à chaque pas car on redécouvre des plantes déjà vues : la cymbalaire des murailles (Cymbalaria muralis), le lierre terrestre (Glechoma hederaceae) et on écoute l’histoire de la renouée du Japon, de la famille des polygonacées, dite invasive aujourd’hui, alors que, depuis le moyen âge, on a essayé de l’implanter sans succès. En effet, elle servait à nourrir le bétail et les hommes en Chine dans les terrains secs. On peut supposer qu’elle était là, chez nous, en dormance et attendait le terrain propice à son développement : sol contaminé par des métaux lourds. Pascale témoigne de l’efficacité d’utilisation des feuilles pour soigner la maladie de lyme. Noelle attire l’attention sur le fait que la partie aérienne de cette plante est comestible mais pas les rhizomes qui eux se chargent en métaux lourds.
Sur le chemin, une plante aux feuilles longues et tâchées attire notre regard. C’est une persicaire : Persicaria maculosa de la famille des polygonacées tout comme la renouée du Japon.
En fin de matinée, on pique-nique dans un champ parsemé de mûriers
L’après midi nous changeons de rive de Cèze.
Sur le chemin qui y mène, une magnifique ombellifère nous accueille : ORLAYA grandiflora. Noelle rappelle que la famille dite autrefois ombellifère s’appelle aujourd’hui apiacée . Une ombelle est constituée d’un ensemble de fleurs. Cette fleur délicate, de dentelle blanche, pousse dans un sol lessivé qui manque d’azote et de carbone. Toutefois elle a besoin de bactéries aérobies pour s’implanter, cela indique que le sol n’est pas asphixié.
Une euphorbe à feuilles de cyprès pousse en petites touffes à ras du sol
Au bord de la plage caillouteuse, nous sommes immédiatement attirés par un arbuste : un aulne que l’on différencie facilement d’un noisetier par le sommet de sa feuille plate.
Gérard reconnaît « l’herbe aux femmes battues » qui fait une guirlande à hauteur d’yeux. Noelle nous rappelle que c’est une plante dioïque (qui a 2 maisons, mâle et femelle sont des plants séparés). Celle ci est une plante femelle puisqu’elle porte des fruits.
Nous nous arrêtons longuement devant une plantes à fleurs jaunes à 5 pétales qui ressemble aux fleurs de fraisiers, de pommiers, pruniers nous indique Noelle « de la famille des ? « ….rosacées . Sa particularité ; ses feuilles sont semblables aux feuilles de cannabis.
Il s’agit de la potentille : POPENTILLA RECTA
Sur le retour nous admirons un énorme chêne blanc ou chêne pubescent…On parlera de chênes la prochaine fois.
Photos et texte de Julie Hugon, relu et rectifié par Noelle Reynaud
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